La caille des blés
Coturnix coturnix
Physiquement discrète à souhait, grâce à un plumage qui se fond de manière parfaite dans l’environnement, la caille des blés trahit sa présence par son chant caractéristique qui semble dire : « Paye tes dettes ! Paye tes dettes ! » et porte loin à l’horizon.
Une frange de ces petites migratrices se reproduit en France et offre, à compter de la fin du mois d’août, des séances de chasse aux chiens d’arrêt des plus passionnantes et amusantes. A cette période et durant les semaines qui suivent, les oiseaux se croisent souvent en compagnies, tels des perdreaux. Ils fréquent les chaumes de céréales, les parcelles de luzernes ou encore les pâturages entretenus. C’est le moment idéal pour envisager le dressage d’un jeune chien ou la remise en condition d’un sujet plus expérimenté sur du gibier 100 % sauvage. Serrée de près, la caille s’immobilise et permet aux auxiliaires canins de les bloquer de façon spectaculaire. Son essor est nerveux et peut surprendre le chasseur. Reste qu’une fois lancé, elle vole de façon plutôt rectiligne et… à hauteur d’homme. Son tir ne présente aucune difficulté majeure mais exige la plus extrême prudence. Chasser la caille aux chiens d’arrêt reste une très belle expérience.
Conseils des experts Chasse-Box
Armement et munitions :
Du haut de ses 150 grammes, la caille des blés est un gibier fragile qui ne réclame ni lourde charge, ni grosse grenaille. Les cartouches à bourre grasse chargées de 24 à 32 grammes plombs de n°10, n°9 ou n°8 font parfaitement l’affaire. Côté fusil, les calibres oscillant du 12 jusqu’au 28 aux chokes pas trop serrés (1/4 – 1/2 ou Lisse – 1/4) sont un bon compromis.
Autres indispensables :
Une tenue de chasse classique est adaptée à la chasse des cailles. Pensez, de surcroit, à porter un effet fluorescent (casquette et/ou gilet) pour bien être vu.
Difficulté physique :
2 à 2,5 sur une échelle de 5 selon la nature du terrain. Tout au plus, celui-ci est légèrement vallonné.