Le lapin de garenne
Oryctolagus cuniculus
Longtemps n°1 des gibiers français, le lapin de garenne est de nos jours devenu rare en de nombreux endroits.Il est donc assez exceptionnel de pouvoir proposer des journées sur ce thème. Or, tous ceux qui ont connu l’époque glorieuse du garenne peuvent témoigner combien sa chasse est joyeuse et trépidante.
Quelques petits chiens courants bien gorgés, d’intrépides broussailleurs ou, pourquoi pas, un chien d’arrêt de bonne composition, suffisent pour tenir en haleine les fusils postés autour des couverts. Bousculé de sa remise par les auxiliaires canins, le lapin se fait battre puis, sans crier gare, finit par gicler à découvert pour échapper à ses poursuivants.Il faut alors aux chasseurs de bons réflexes pour ajuster le fuyard et tenter de le faire rouler. L’exercice n’est pas si évident qu’il n’y paraît mais les ambiances joyeuses sont garanties !
Conseils des experts Chasse-Box
Armement et munitions :
Le lapin de garenne est un gibier fragile qui ne résiste pas au petit plomb. Les cartouches à bourre grasse chargées de 24 à 32 grammes de plombs en n°8, n°7 ou n°7,5 font parfaitement l’affaire. Côté fusil, les calibres oscillant du 12 jusqu’au 28 aux chokes pas trop serrés (1/4 – 1/2 ou Lisse – 1/4) sont un bon compromis.
Autres indispensables :
Une tenue de chasse classique est adaptée à la chasse du lapin de garenne. Pensez, de surcroit, à porter un effet fluorescent (casquette et/ou gilet) pour bien être vu.
Difficulté physique :
1 à 2,5 sur une échelle de 5 selon la nature du terrain. La chasse du lapin n’est pas physique, on marche généralement peu et les arrêts sont fréquents.